Comment faciliter la lecture de vos contenus ?
La méthode proposée est une étape souvent négligée de la production de contenus. Faites en sorte que chacun puisse vous lire facilement.
Cette semaine, Bilinks est fier de vous proposer ce truc pratique
Chaque semaine nous publions un truc pour améliorer vos ventes et votre marketing web avec le mode d’emploi.
De plus, aucun déboursé n’est nécessaire pour appliquer ces trucs !
Nos articles vous disent quoi faire, comment le faire (de façon détaillée) et les impacts positifs prévus.
Comment faciliter la lecture de vos contenus ?
Les temps de réalisation
Création des posts : 5 minutes par texte en moyenne.
Outils utilisés
- Hemingwayapp : vérificateur de textes
- WebFX : Vérificateur de lisibilité
- Readabilityformulas Vérificateur de lisibilité
- Grammarly : Vérificateur de lisibilité et vérificateur d’orthographe
Les bénéfices de réaliser ces activités
Selon Jean Piaget, psychologue (entre autres choses) du siècle dernier, seulement 50% des gens peuvent véritablement comprendre ce qu’est un concept.
Cela apparaît comme très abstrait au premier abord. Pourtant, c’est l’une des choses les plus importantes à comprendre lorsqu’on fait du marketing web.
Si vous écoutez une conférence ou lisez un livre et que vous ne comprenez pas le sens des mots, vous allez très rapidement cesser l’activité (c’est normal : personne ne veut se sentir idiot !).
Pour 50% des gens, parler de « la justice » (en tant que concept) ou de « l’interopérabilité des systèmes embarqués » est la manière optimale de perdre la moitié de son auditoire.
Il est facile de savoir si quelqu’un est incapable de comprendre les concepts. Si, à la question « Qu’est-ce que la justice ? », la personne interrogée répond par un exemple, c’est un excellent indice qu’elle a de la difficulté à comprendre les concepts.
Qu’est-ce qu’un concept ?
Selon toupie.org, « Un concept est une idée abstraite et générale qu’on se fait de quelque chose en exprimant l’essence de sa réalité. C’est une représentation mentale rationnelle, une généralité, conçue par l’esprit et exprimée par des mots. Exemples : le concept de liberté, le concept de vérité, le concept de nature. ».
La moitié des lecteurs ont arrêté de lire ici, car le mot « concept » est un concept !
Voici une définition plus facile à comprendre.
« Un concept est un mot ou une expression (ex. : liberté de choix) qui ne peut s’expliquer correctement que par des choses ou des gestes. »
La justice, ce n’est pas seulement mettre des gens en prison par exemple. C’est beaucoup plus large.
Comment reconnaître un concept ?
Premièrement, c’est plus difficile qu’on le croit !
En effet, les mots qu’on utilise tous les jours peuvent être des concepts. On croit alors que tout le monde va les comprendre facilement. Ce n’est pas le cas.
Ceci est un texte tiré d’un site web :
« Grâce au BPM, les processus peuvent être alignés sur la stratégie de l’entreprise, et ainsi contribuer à améliorer les performances de l’entreprise dans son ensemble grâce à l’optimisation des processus au sein des divisions de l’entreprise, voire au-delà des frontières de celle-ci. Ce que signifie réellement le terme « processus de bout en bout » est « du début à la fin ». L’objectif est de comprendre et donc d’évaluer et d’améliorer un processus dans son ensemble, et pas seulement ses composants. »
Soyez honnête : Avez-vous lu le texte au complet ou plutôt « en diagonale » ? Avez-vous compris quelque chose ? Est-ce que vous aimeriez lire un texte de 2 pages de cette nature ?
Nous avons mis en gras l’essentiel des concepts. Comme vous pouvez le voir, il peut y en avoir beaucoup dans un texte !
Pour reconnaître un concept, il suffit de se poser la question suivante : Qu’est-ce que [le mot ou l’expression] ? Si vous n’avez pas de définition après 2 secondes de réflexion, c’est un concept !
Que veut dire « écrire sans concept » ?
Il est très difficile d’écrire sans jamais utiliser de concept. Par contre, il est très aisé d’écrire pour être compris de (presque) tous.
Il s’agit d’écrire en fonction d’une personne ayant atteint le niveau d’une septième année.
Si vous écrivez un blogue, vous voulez qu’il soit lu. En gardant un niveau de langage de septième année (ou de huitième année si cela n’est pas possible), quasiment 100% des lecteurs comprendront votre texte.
Comment « écrire sans concept » ?
Imaginez que vous devez expliquer quelque chose de compliquer à votre vieille tante. Comment allez-vous vous y prendre ?
Vous allez lui donner des exemples.
Au lieu de lui parler de « tests unitaires », vous allez lui dire : « On est en train de vérifier chacun des boutons et des endroits où quelqu’un peut écrire un texte sur un site internet pour être sûr que tout fonctionne bien. ».
C’est plus long, mais votre tante aura quasiment tout compris !
Les statistiques
Voici 3 illustrations en anglais permettant d’appuyer statistiquement le truc proposé.
En premier lieu, voici les niveaux de langue avec leur définition.
En second lieu, voici une répartition des articles de blogue selon leur niveau de langage.
Finalement, voici le nombre moyen de vues en fonction du niveau de langage.
Le dernier graphique est assez clair. Le niveau de langage doit faciliter la lecture sans être trop simpliste. Le niveau « 75-85 » obtient jusqu’à 6 fois plus de vues que les autres niveaux de langage.
Source des images : medium.com
Mode d’emploi
Lorsque vous avez créé un texte, vous pouvez utiliser un des trois vérificateurs de lisibilité proposés plus haut.
Si le texte est lisible pour une personne ayant un niveau d’étude de septième année (ou de huitième année), bravo !
Si ce n’est pas le cas, utilisez hemingwayapp. Cette application gratuite permet de modifier un texte jusqu’à temps qu’il soit parfaitement lisible.
À la fin du processus, n’oubliez pas de vérifier l’orthographe et la syntaxe avec un outil spécialisé comme grammarly.
Les animaux (en marketing web!) qui ont le plus à gagner à appliquer ce truc
Tous ont avantage à appliquer ce truc. Cependant, les plus grands bénéficiaires seront sans doute les hiboux. En effet, les hiboux produisent beaucoup de contenus.
Tous les autres animaux ont un avantage à utiliser ce truc afin d’améliorer leur lisibilité.
Pour connaître votre animal, soit votre vision du marketing web, cliquez ici.
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Notes sur le co-auteur
PDG de Bilinks, Jean Lamontagne est un acteur important du développement du commerce en ligne au Québec (LinkedIn).
Il a créé le bestiaire marketing avec l’aide et le soutien de toute son équipe afin que les différents gestionnaires web puissent réaliser que, souvent, leur vision du marketing était leur pire ennemi. Spécialiste en développement de sites web d’envergure, sa réalisation la plus marquante est sa contribution au site LesPAC.com qui était le site de petites annonces #1 au Québec pendant des années avec un sommet de 3 milliards de pages vues par an et environ 12.5 milliards $ en transactions engendrés par le site par an.
Jean Lamontagne et son équipe sont maintenant reconnus pour leur créativité dans la conception des modèles d’affaires web et par l’étendue des techniques de ventes et de marketing proposées à sa clientèle.
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